Je ne comprend pas du tout le 4e point. A mon sens la révolution papale constitue un dramatique retour en arrière par rapport au premier point: la loi est à nouveau d'origine mystico-religieuse et non plus humaine, les hommes sont à nouveau soumis à des pouvoirs arbitraires individuels (société féodale est absolutisme du pape), la science, la liberté, le droit et le progrès sont oubliés jusqu'à leur Renaissance...
Je vous avoue qu'il a été difficile de synthétiser un chapitre aussi dense.
Ce qu'il tente de démontrer, c'est que la révolution papale a permis "une amélioration pacifique et progressive de la société par la science et le droit".
Ici la citation complète :
"c'était toujours l'idée de base de la Révolution papale qui était ouvertement ou secrètement à l'oeuvre: développer tous les pouvoirs et moyens de la nature et de la raison humaines pour travailler à la réalisation des idéaux éthiques et eschatologiques de la Bible. Mais, comme la raison est mesure, degré, construction et patience, ce choix ne pouvait se faire qu'aux dépens du fanatisme millénariste. Nous trouvons donc ici la clef que nous cherchions à la fin du précédent chapitre : si, dans le monde occidental, la voie d'une amélioration pacifique et progressive de la société par la science et le droit a tendu à l'emporter sur la voie millénariste violente qui n'envisage que vengeance et 'destruction, les Occidentaux le doivent au choix inspiré qui fut fait par les hommes de la Révolution papale de recueillir l'intégralité de l'héritage de raison et d'équilibre de l'Antiquité gréco-romaine. La civilisation sera désormais une synthèse entre « Athènes », « Rome» et « Jérusalem »: les raisons scientifique et juridique seront mises au service de l'éthique et de l'eschatologie bibliques, la foi se choisira comme moyen l'épanouissement de la nature humaine rationnelle. L'Antiquité classique s'intégrera complètement à l'imaginaire et à l'identité des peuples chrétiens d'Europe, et c'est cette synthèse, par laquelle s'élabore un esprit ou Forme culturelle sans équivalent ailleurs, qu'on peut désigner par le terme d'Occident. “
Je ne comprend pas du tout le 4e point. A mon sens la révolution papale constitue un dramatique retour en arrière par rapport au premier point: la loi est à nouveau d'origine mystico-religieuse et non plus humaine, les hommes sont à nouveau soumis à des pouvoirs arbitraires individuels (société féodale est absolutisme du pape), la science, la liberté, le droit et le progrès sont oubliés jusqu'à leur Renaissance...
Je vous avoue qu'il a été difficile de synthétiser un chapitre aussi dense.
Ce qu'il tente de démontrer, c'est que la révolution papale a permis "une amélioration pacifique et progressive de la société par la science et le droit".
Ici la citation complète :
"c'était toujours l'idée de base de la Révolution papale qui était ouvertement ou secrètement à l'oeuvre: développer tous les pouvoirs et moyens de la nature et de la raison humaines pour travailler à la réalisation des idéaux éthiques et eschatologiques de la Bible. Mais, comme la raison est mesure, degré, construction et patience, ce choix ne pouvait se faire qu'aux dépens du fanatisme millénariste. Nous trouvons donc ici la clef que nous cherchions à la fin du précédent chapitre : si, dans le monde occidental, la voie d'une amélioration pacifique et progressive de la société par la science et le droit a tendu à l'emporter sur la voie millénariste violente qui n'envisage que vengeance et 'destruction, les Occidentaux le doivent au choix inspiré qui fut fait par les hommes de la Révolution papale de recueillir l'intégralité de l'héritage de raison et d'équilibre de l'Antiquité gréco-romaine. La civilisation sera désormais une synthèse entre « Athènes », « Rome» et « Jérusalem »: les raisons scientifique et juridique seront mises au service de l'éthique et de l'eschatologie bibliques, la foi se choisira comme moyen l'épanouissement de la nature humaine rationnelle. L'Antiquité classique s'intégrera complètement à l'imaginaire et à l'identité des peuples chrétiens d'Europe, et c'est cette synthèse, par laquelle s'élabore un esprit ou Forme culturelle sans équivalent ailleurs, qu'on peut désigner par le terme d'Occident. “